RandoTram 26 mars 2016
Ce parcours Seine-et-Marnais débute au Centre photographique d’Île-de-France. Ce sont les artistes Gilles Saussier et Stéphanie Solinas qui nous livrent un cadavre exquis sous forme d'exposition : "Fourrure, vitrine, photographie". À l'issue de cette première visite, nous en profitons pour explorer les parcs de Ferrières et de la Brosse pour nous rendre à pied au Parc culturel de Rentilly. L'artiste Michel François investit le château et propose une rétrospective à emporter, avec la mise en espace d’affiches issues de ses anciennes expositions : « Dix-neuf mille affiches. 1994-2016 ».
Centre photographique d’Île-de-France
fourrure, vitrine, photographie
Artistes : Gilles Saussier et Stéphanie Solinas.
En 2015, le CPIF et le FRAC Haute-Normandie s’associent pour présenter une rétrospective du travail de Gilles Saussier.
Pour le second volet au CPIF, Gilles Saussier invite Stéphanie Solinas à dialoguer autour de l’identité que la photographie construit ou déconstruit.
Confrontant des extraits de leurs principaux projets photographiques et éditoriaux, les deux artistes abordent l’identité non pas comme un bien propre, mais comme un processus ouvert à l’altérité, dans lequel chaque individu s’invente, se recompose, se démultiplie.
frac île-de-france, le château
Dix-neuf mille affiches. 1994-2016
Artiste : Michel François.
Depuis 1994, chaque nouvelle exposition de Michel François est l’occasion de la production, à partir d’une de ses photographies, d’une affiche de grand format. Éditées en grand nombre, ces affiches, le plus souvent empilées et déposées simplement au sol dans l’espace d’exposition, sont offertes au public. Prises sur le vif ou soigneusement orchestrées, en noir et blanc ou en couleur, ces photographies témoignent d’un travail d’une grande plasticité à l’image du monde dont il rend compte. Image après image, Michel François construit un «inventaire des choses visibles». Au château de Rentilly, le frac île-de-france propose un projet réalisé exclusivement à partir de cette série dont il a récemment fait l’acquisition. Dans la logique du travail de Michel François qui met notamment en jeu la notion de statut, d’échange et de circulation des œuvres, les visiteurs auront ainsi la possibilité de s’approprier en toute liberté certaines des images de l’artiste.