Réseau artcontemporainParis / Île-de-France

TaxiTram du samedi 15 décembre 2018

Bétonsalon Centre d’art et de recherche
Gaëlle Choisne, TEMPLE OF LOVE

Dans TEMPLE OF LOVE, Gaëlle Choisne (1985, France) utilise le vocabulaire de l’architecture, des éléments organiques et une abondance de matières textiles pour s’attaquer à la thématique complexe de l’amour. L’artiste crée un écosystème évolutif et fonctionnel, se réappropriant les attributs premiers du temple comme du lieu d’exposition : lieu de congrégation, lieu de parole, lieu où le regard et le discours se créent et se partagent. Elle y interroge les potentialités politiques de l’amour, ce concept à la fois éculé et perpétuellement renouvelé par de nouvelles pratiques et de nouveaux enjeux, à la croisée des conflits et des transformations de la société.

Monnaie de Paris
Grayson Perry, Vanité, Identité, Sexualité
La Monnaie de Paris organise la première monographie en France du célèbre artiste britannique Grayson Perry (né en 1960, vit à Londres). Ses œuvres en céramique, en métal, les tapisseries et les gravures sont autant de réflexions ironiques et grinçantes sur des questions universelles telles l’identité, le genre, la classe sociale, la religion et la sexualité. Grayson Perry joue avec sa propre identité qui devient partie intégrante de son œuvre. Des références autobiographiques – à l’enfance de l’artiste, à sa famille et à son alter ego Claire – vont de pair avec des questions sur l’être et le paraître, la classe sociale et les tendances, et le statut de l’artiste par rapport à celui de l’artisan. Dans plusieurs de ses œuvres, il défie la masculinité traditionnelle et révèle comment ses valeurs et ses traits ont été érodés.

Jeu de Paume
Ana Mendieta, Le temps et l’histoire me recouvrent

De 1971 à 1985, Ana Mendieta a produit un important corpus incluant dessins, installations, performances, photographies et sculptures. Moins connue, sa production de films et de vidéos est particulièrement remarquable et prolifique. Cette exposition replace l’image en mouvement au centre de son œuvre, au travers des thèmes récurrents tels que la nature, la mémoire, l’histoire et le passage du temps, souvent explorés dans la relation du corps et de la terre.

Alejandro Cesarco, Apprendre la langue (le présent continu I)
Le travail d’Alejandro Cesarco se déploie sous la forme d’une série de prélèvements qui indiquent souvent un ailleurs et un hors-champ, rendant compte de l’expérience d’un réel dans sa discontinuité. De James Joyce à Roland Barthes, en passant par Maurice Blanchot, Italo Calvino, Marguerite Duras ou Jean-Luc Godard, nombreux sont ceux qui apparaissent dans le travail d’Alejandro Cesarco. Ces intrusions participent du sens de l’œuvre en l’intégrant de manière syntaxique.