Du 02 - 05 au 13 - 07 - 2019
Barbara Breitenfellner
Rêve : Les éléments n’ont pas encore trouvé leur matérialité (collage ? photographie ? peinture ?). Tout est triplé. Pas très clair comment les œuvres vont passer du virtuel au réel, surtout pour le glitch et la propriété artistique. — Puis un film. Un paysage enneigé. Nous marchons dans la (tempête) neige. Une fille s’allonge et sa tresse lui rentre dans le dos (transformé numériquement). Puis son dos se désagrège. Un fluide (sang) coule d’une table et quelqu’un d’autre le boit. Il se transforme à travers son corps en une drogue (liquide).
Vernissage samedi 11 mai à 15h. Navette gratuite depuis Paris, sur réservation.
L’exposition de Barbara Breitenfellner – au titre d’une longueur impossible à retenir –, est le résultat de ses recherches effectuées en 2018 dans le cadre de notre programme de résidence internationale.
Barbara Breitenfellner rêve ses installations, au sens propre, et les recense dans un journal de notes nocturnes. Il ne s’agit pas d’une démarche analytique ou exhaustive car elle ne s’intéresse qu’à ses rêves en lien avec l’art et les expositions. Les énoncés servent de point de départ à une mise en scène distanciée, où imaginaire et fantasme livrent des énigmes savamment orchestrées dans l’espace.
Pour cette exposition monographique, l’artiste présente, en plus d’une vaste sélection de collages et d’œuvres graphiques, une installation spécialement pensée et conçue pour le CPIF dont le point de départ est un rêve qui donne son long et étrange titre à l’exposition.
Évènement :
Samedi 22 juin à 15h, rencontre avec Barbara Breitenfellner, Florian Ebner et J. Emil Sennewald. Navette gratuite sur réservation.