Mari Minato - たゆたひ sourdre oscillation du passé enseveli

À travers cette exposition personnelle, Mari Minato ravive les traces magdaléniennes des rives franciliennes de la Seine. Par la couleur et le travail de la terre, l’artiste japonaise déploie un geste sensible qui dialogue avec le patrimoine préhistorique du territoire.

Originaire du Japon, Mari Minato étudie d’abord la peinture traditionnelle japonaise à Kyoto avant son arrivée en France où elle intègre l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Elle aime à se référer à des civilisations aujourd’hui disparues, étrusques, hommes de Néandertal, ainsi qu’à l’histoire des territoires où elle est invitée à intervenir. Pour cette exposition, elle portera plus particulièrement son attention sur le peuple magdalénien qui vécut en région francilienne, en lien avec les sites d’Étiolles en Essonne et de Pincevent en Seine et Marne, témoins d’une vie préhistorique proche de la Seine. Son geste pictural coloré se déploie tout autant sur des surfaces murales que sur des feuilles de papier, sur de la céramique ou dans des carnets. Quel que soit le support, l’importance donnée au blanc demeure fondamentale dans l’équilibre de ses œuvres, renforçant la présence du signe. L’artiste a poursuivi son travail de la terre dans les mois précédant l’exposition, en travaillant sur le site au sein des ateliers de l’École d’art.

Commissariat : Morgane Prigent

Artiste : Mari Minato

Vernissage : 10 janvier à 17h

Visuel : Mari Minato-Saif