Peut-être ce jardin n’existe-t-il qu’à l’ombre de nos paupières baissées 
Élise Peroi

Les structures installatives d’Élise Peroi sont à la fois peintures, tissages, ou peut-être même encore davantage sculptures… Un peu comme une nature en marche, un jardin debout, rêvé ou phantasmé, écho sensible et volatil aux hétérotopies de Michel Foucault et aux Villes invisibles d’Italo Calvino. Que ce soit dans ses installations architecturées dans lesquelles s’élèvent des constructions porteuses, ou plus récemment à travers ses plans jardins posés au sol tels des tapis à la fois décomposés et recomposés, Élise Peroi ne cesse d’explorer l’art du tissage. Au cœur du CACC, et en creux du jardin qui l’entoure, Élise Peroi nous propose une installation paysage et dévoile ses toutes dernières œuvres créées à l’occasion de sa résidence à l’Academia Belgica, à Rome.

Commissaire : Jean-Marc Dimanche 

Vernissage en présence de l’artiste, samedi 15 octobre de 15h à 20h.

Samedi 19 novembre, de 16h à 17h30, lecture par l’écrivaine Marielle Macé, suivie d’une visite de l’exposition en dialogue.

Samedi 10 décembre à 16h, discussion avec Élise Peroi et Jean-Marc Dimanche.