09 - 02 - 2016, 18:00
Le cinéma face à la danse
Cycle Judith Cahen
Salle de conférence
Projection de Un Jour Pina a demandé… de Chantal Akerman (1983, 57′), La Chambre de Bouvier/Obadia (1988, 10′), Le buto japonais ou la danse des ténèbres de François Marie Ribadeau (1983, Extrait)
Chantal Akerman a suivi 5 semaines durant Pina Baush et sa troupe. Elle en rapporte des images qui « transmettent peu et trahissent souvent » dit-t-elle… C’est que le cinéma, face à la danse, s’efface. Et souvent, littéralement, le cinéaste, « ne sait plus où se mettre », tant la danse, devant ses yeux et bien au-delà de sa caméra, est déjà une mise en espace des corps. Médusé ou courant après la danse, le cinéma réussi rarement à faire dialoguer son propre langage avec celui des chorégraphes.
Nous regarderons La chambre, réalisé par les chorégraphes eux-mêmes, avant de nous concentrer sur Un jour Pina a demandé… , la si pertinente recherche de Chantal Akerman. Puis, je montrerai le début d’un autre documentaire (issu de la même série), qui s’ouvre sur l’art de filmer les visages, qui est peut-être ce que peut spécifiquement apporter le cinéaste à la danse et ici particulièrement aux danseurs de buto japonais, transition vers la fenêtre japonaise. Judith Cahen