Réseau artcontemporainParis / Île-de-France

Du 20 - 03 au 02 - 05 - 2025

Equinox sunrise

Artistes : Marta Budkiewicz, Célia Coëtte, Joerg Hurschler, Adalbert Khan, Eloise Le Gallo et Julia Borderie, Camille Pogu, Mathieu Roquigny, Laura Rouzet, Mercedes Semino

Vernissage jeudi 20 mars de 18h00 – 21h00 
performance à 19h

Exposition du 21 mars au 2 mai 2025 – sur rdv en semaine et ouvert tous les samedis de 14h à 18h.​​

Espace d’exposition du collectif Nabuzardan dans le centre commercial Quai d’Ivry, 30 Bd Paul Vaillant Couturier, 94765 Ivry-sur-Seine

​Investissant temporairement un ancien magasin dans une zone commerciale en pleine transition, le collectif Nabuzardan invite les artistes du Houloc dans ce lieu atypique et singulier. Dans ce centre commercial à demi occupé/vidé, et alors que l’équinoxe célèbre le point d’équilibre ténu entre le jour et la nuit, opposés complémentaires, les artistes réunis s’interrogent sur la notion de liminalité : les zones de passage, d’entre-deux, où les frontières s’effacent et les repères se dissolvent. 

Douze heures de jour, douze heures de nuit : les deux hémisphères terrestres reçoivent la même quantité de lumière solaire et pourtant l’équilibre ne dure qu’un instant. La course solaire est sans fin. L’astre se couchera ce soir un peu plus tard et se lèvera encore un peu plus tôt demain, dans une multitude de nuances colorées.

À l’instar de ce moment astrologique à la fois fugace et puissant, la liminalité agit dans les propositions des dix artistes : Marta Budkiewicz, Célia Coëtte, Joerg Hurschler, Adalbert Khan, Eloïse Le Gallo & Julia Borderie, Camille Pogu, Mathieu Roquigny, Laura Rouzet et Mercedes Semino comme un espace de potentialité, où l’indétermination devient fertile et crée un moment de bascule. Iels interrogent les moments d’incertitude où tout se redéfinit à chaque instant, pour reconsidérer la perception du réel et dissoudre les dualités entre passé et présent, intérieur et extérieur, matériel et immatériel, familier et étrange. 

Le passage d’un état à un autre devient une exploration non seulement physique et corporelle dans l’espace, mais aussi sensorielle et mentale, offrant la possibilité de remettre en question ce que nous croyons être stable et défini. L’espace n’étant plus ce qu’il était, mais n’étant pas encore devenu ce qu’il sera, entre les promesses tenues ou déçues, nous plonge dans une expérience de suspension, à la frontière d’une zone flottante. L’exposition est une exploration de cette force de transformations qui se joue dans les possibles d’un Equinox sunrise.