RandoTram du samedi 10 juillet 2021
Au départ de Nogent-sur-Marne, cette RandoTram vous convie à la découverte de l’exposition Le Serpent Noir de Cécile Hartmann à la MABA.
À l’issue de la visite, nous arpenterons ensemble le territoire entre deux villes où sont situés deux lieux du réseau TRAM, Nogent-sur-Marne et Montreuil dans deux départements franciliens, le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis. La randonnée sera d’environ 7 km.
Arrivés à la Maison populaire, nous visiterons l’exposition the many faced god·dess. Nous assisterons à une performance de l’artiste Élodie Petit dans le cadre du festival NO NO FEST.
À l’issue du parcours, les participants qui le souhaitent pourront rester sur place pour assister au Festival.
Les expositions du parcours :
Le Serpent Noir de Cécile Hartmann
MABA (94) :
Le Serpent Noir, projet inédit de Cécile Hartmann, se déploie autour de la métaphore du serpent noir : le pipeline géant Keystone qui transporte quotidiennement plus de 700 000 barils de résidus impurs, depuis les exploitations à ciel ouvert de l’Alberta, en passant par les réserves indiennes, souillant les terres et les réserves d’eau et engendrant des dégâts écologiques sans précédent. Ce pipeline, soutenu sous l’ère Trump, vient de voir la construction des derniers tronçons stoppée aux premiers jours de l’arrivée de Biden à la présidence des USA faisant souffler un vent d’espoir nouveau.
Un film, Le Serpent Noir (2018-2020) suit le flux invisible du pipeline jusqu’à la forêt boréale et constitue le cœur de l’exposition, depuis lequel se déploient en rhizome photographies, élément sculptural, wall-painting et sérigraphies. (Lire la suite)
Dans le cadre de la RandoTram, visite de l’exposition en présence de Vanessa Silvera, médiatrice du centre d’art
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the many faced god·dess
Maison Populaire (93) :
L’exposition the many faced god·dess s’inspire des pratiques d’impersonation [1], et de leur influence sur la théorie queer et les pratiques artistiques contemporaines, parmi lesquelles le drag revêt une importance primordiale. La fréquentation des drag shows, très populaires aux États-Unis, ont accompagné Judith Butler dans l’écriture de son ouvrage séminal Gender Trouble. Elles ont également inspiré à Elizabeth Freeman le concept de drag transtemporel, élaboré afin d’enquêter sur l’influence du passé sur le présent. Les pratiques de drag et leurs corolaires : cosplay, fandom, comédie, stand-up, performance et théâtralité dessinent une scène stratégique, politique et réflexive sur la manière dont les corps sont fabriqués, interprétés et habités. Elles permettent également d’en faire l’archéologie et l’histoire à travers le temps (la chronopolitique). En présentant les travaux de performeur·euses, de poète·sses, d’amateur·rices et d’artistes, the many faced god·dess est traversée de personnages fictifs, historiques et contemporains, de jeux de masques et de performances à venir, qui affirment la multiplicité de nos appartenances, l’impermanence de nos identités, et la puissance de nos transformations. (Lire la suite)
Dans le cadre de la RandoTram, visite de l’exposition suivie d’une performance de l’artiste Élodie Petit dans le cadre du NO NO FEST