TaxiTram 25 février 2017
L'artiste Jeanne Susplugas est à l'honneur en février. Nous partons découvrir son installation à la Maréchalerie et sa proposition pour la galerie de l'École des Beaux-Arts de Versailles. Nous rendons également visite à la Villa Vassilieff qui nous dévoile le travail mené avec Sojung Jun dans le cadre du Pernod Ricard Fellowship.
La Maréchalerie, centre d’art contemporain de L’ÉNSA-V
At home she’s a tourist. Chapter I
Jeanne Susplugas
Jeanne Susplugas présente un projet en trois lieux, véritable parcours pour étendre notre réflexion autour du concept de «home». À travers des œuvres aux formes et aux échelles multiples, l’artiste donne à voir une partie de l’infinité des approches sensibles quant à l’espace habité. Entre fascination et répulsion, fusion et rejet, mobilité et immobilité, se joue la question de l’enfermement en soi et de l’apparition de l’autre.
À La Maréchalerie, Jeanne Susplugas présente une oeuvre conçue spécialement pour le lieu, inspirée d’une série de portraits dessinés et transposés sous la forme d’une sculpture monumentale. Cette installation interroge notre lien à l’espace habité, fantasmé, notre dépendance aux objets et à l’image, et notre rapport à l’intime.
Structure invitée : Galerie de l’école des Beaux-Arts de Versailles
At school she’s a tourist
Jeanne Susplugas
À la galerie de l’École des Beaux-Arts de Versailles, l’artiste présente des œuvres mettant notamment l’accent sur les distorsions entre les êtres, à travers des films réalisés à partir de sources littéraires ou de textes commandés à des auteurs ; et une série de dessins représentant des arbres généalogiques d’un nouveau genre, qui met en lumière les liens physiologiques entre parentés et leurs conséquences individuelles.
Villa Vassilieff
Tell me the story of all these things, beginning wherever you wish, tell even us
Sojung Jun
Les vidéos et performances de l’artiste coréenne Sojung Jun dessinent les micro-récits de personnalités marginales ou de pratiques artisanales et artistiques menacées d’oubli. Suite à une collaboration avec un accordeur de piano, et nourrie de la lecture du Paysan de Paris d’Aragon, de Voyelles de Rimbaud ou encore de la correspondance entre Kandinsky et Schönberg, elle s’inspire des recherches scientifiques et artistiques développées autour de la synesthésie pour interroger les manières possibles de partager des expériences à travers des œuvres d’art. Ce questionnement devient le prisme pour explorer la question du déplacement, de la migration et de l’exil et le sentiment d’étrangeté que l’on retrouve chez de nombreuses figures littéraires, artistiques et intellectuelles du Montparnasse du début du 20e siècle. Dans le cadre du Pernod Ricard Fellowship.