TaxiTram 26 novembre 2016
Maison Populaire > Centre photographique d'Île-de-France (CPIF) > maison rouge, fondation antoine de galbert
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Maison Populaire
Comment bâtir un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard 3/3 : Entropies
Artistes : David Delruelle, Magali Desbazeille, Félicie d’Estienne d’Orves, Evelina Domnitch & Dmitry Gelfand, Nandita Kumar, Pierre-Jean Lebassacq, Émilie Pitoiset, Floriane Pochon & Alain Damasio, Édouard Sufrin, Miao Xiaochun, etc.
Commissaire : Marie Koch et Vladimir Demoule
Pour clore le cycle d’expositions propose des oeuvres d’artistes d’aujourd’hui ; vidéos, sculptures, photographies, installations dialoguent ensemble pour nous parler d’un univers qui évolue, se transforme. En thermodynamique, l’entropie est la mesure de la désorganisation d’un système ou de l’espace. La seconde loi de l’entropie thermodynamique est que : l’écoulement du temps – du passé vers le futur – appliqué à un système implique nécessairement une augmentation de la désorganisation de ce système et donc une augmentation de l’entropie. Philip K. Dick le confie : il aime bâtir des univers qui s’effondrent. Il aime le chaos et, surtout, se méfie de l’ordre et de la stabilité.
Centre photographique d’Île-de-France (CPIF)
Build and Destroy. Big Bangers
Artistes : David De Beyter
David De Beyter est un jeune artiste, dont la recherche, très informée par l’histoire de l’art, est centrée sur la question du paysage. Il étudie et enregistre des lieux souvent isolés, désertiques, dans lesquels se trouvent des traces d’architectures utopiques, en leur temps « futuristes », devenues historiques. Son approche, ses points de vue et la grande précision technique de ses photographies confèrent à ces réalités un caractère fantastique et énigmatique.
Avec Big Bangers, la démarche topologique adoptée par David De Beyter s’enrichit d’une approche plus anthropologique, et l’artiste élargit l’emploi du médium photographique au cinéma, à l’installation et la sculpture, mobilisés pour cette exposition.
En effet, le film qui constitue le coeur de l’exposition s’intéresse au « Big bangers », une pratique dérivée de l’auto-cross, sport populaire dans le Nord de la France. Celle-ci consiste à provoquer des chocs violents de véhicules, de «good crash», dont l’unique gain/motivation serait le spectacle de la destruction et la contemplation de son résidu, l’épave, ou selon le terme des amateurs de cette communauté une «auto-sculpture».
maison rouge, fondation antoine de galbert
Plus jamais seul
Artistes : Hervé Di Rosa
Cette exposition présente les collections d’Hervé Di Rosa, associées à son travail d’artiste depuis le début des années 1980 jusqu’à nos jours
Hervé Di Rosa, né à Sète en 1959, est un acteur majeur de la Figuration libre dans les années 1980, il a mené de front sa carrière d’artiste et sa bataille pour la reconnaissance de ce qu’il a baptisé en 1988, l’art modeste, courant qui en 2000, a vu naître son musée, le MIAM, à Sète, et qu’il préside depuis lors. Comment le travail pictural et sculptural d’Hervé Di Rosa s’est nourri, ressourcé, inspiré autant des grands peintres du XXe siècle que des objets si nombreux et si particuliers qu’il collectionne ?
Cette exposition ne cherche pas à être une rétrospective de l’artiste mais plutôt un parcours subjectif à travers ses œuvres qui cohabiteront avec ses fabuleuses collections de jouets, de figurines, de personnages de BD, d’objets d’art brut, populaire et modeste en provenance des nombreuses régions du monde où il a séjourné.