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Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson, Noisiel
Visite de La Bibliothèque grise, Ch.4 : Objets parlants de Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar

Exposition : La Bibliothèque grise, Ch.4 : Objets parlants de Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar

Avec La Bibliothèque grise, Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar mettent en commun leurs lectures, rassemblent des objets qui s’y rapportent, collectent les propos de différents interlocuteurs, constituant un ensemble de ressources qu’ils mettent en partage et redéploient à travers des éditions, des films, des expositions, des repas…
À la Ferme du Buisson, le quatrième chapitre de La Bibliothèque grise est l’occasion de déployer un ensemble d’ »objets parlants », une expression pouvant désigner des objets porteurs de messages par le biais de textes et d’images. Ainsi nomme-t-on « assiettes parlantes » celles qui sont illustrées de rébus, d’historiettes humoristiques, de dessins satiriques ou de paroles de chansons, comme cela était fréquent au XIXe ou au début du XXe siècle. Il y sera  en particulier question des liens entre nourriture et transmission, un champ d’intérêt articulé avec les précédentes recherches de La Bibliothèque grise, portant sur la pédagogie, la lecture et l’édition.

 

MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine
Visite de L’avant dernière version de la réalité de Brognon Rollin 
+ visite libre de l’exposition de la collection, Le vent se lève 

Exposition : L’avant dernière version de la réalité de Brognon Rollin

Les projets de Brognon Rollin condensent des narrations enchevêtrées qui s’inscrivent dans l’histoire de l’art minimal et conceptuel. Combinant symboliques, faits, objets, anecdotes, a priori disjoints et parfois rocambolesques, les œuvres sont fortement polysémiques, supports à dérouler des lignes de fuite empreintes de mélancolie et de poésie. Ce que l’on voit n’est que la partie émergée de l’iceberg. Entre Philip K. Dick, Stefan Zweig et Jorge Luis Borges, David Brognon et Stéphanie Rollin explorent les interstices du temps. Les œuvres de l’exposition se donnent à expérimenter comme autant de failles spatio-temporelles et au final engagent une méditation sur la disparition programmée de toute chose.

Exposition : Le vent se lève

Le vent se lève met l’accent sur les relations que l’humanité entretient avec sa planète, des relations complexes, ambivalentes, cruelles parfois ou porteuses d’espoir.
Au fil des nouvelles acquisitions d’œuvres aujourd’hui particulièrement en prise avec le monde, et en écho à de plus anciennes qui traduisent cette pensée en marche de longue date, le public peut envisager les différents regards, émerveillés, inquiets, conscients, que les artistes portent sur le monde.
Pour envisager cette accélération du temps, du temps long de la géologie à celui d’aujourd’hui, chimique, où l’action de l’homme engendre la précipitation des réactions climatiques, nous suivons, tel un fil conducteur, la question de la marche.
Peintures, photographies, films et installations nous amènent à penser nos relations à la Terre, celle que nous arpentons comme celle que nous transformons.