08 - 04 - 2016, 18:00
Regarder l’objectif avec subjectivité : Pouvoir du corps genré
Mickalene Thomas / Elvan Zabunyan
Salle de Conférences
L’artiste Mickalene Thomas en conversation avec Elvan Zabunyan, historienne et critique d’art, tentera de créer des points de jonction entre ses travaux et les références artistiques, historiques, politiques, culturelles qu’elle convoque dans l’élaboration de son œuvre visuelle. En collaboration avec la Galerie Nathalie Obadia.
MICKALENE THOMAS est née en 1971 à Camden (New Jersey), elle vit et travaille à Brooklyn, New York.
Formée à la Southern Cross University (Lismore, Australie,1998), titulaire d’un Bachelor of Fine Arts en peinture au Pratt Institute (Brooklyn, 2000) et d’un Master of Fine Arts à la Yale University School of Arts (New Haven, 2002), Mickalene Thomas est l’une des artistes les plus reconnue de la scène contemporaine aux États-Unis. Elle a récemment bénéficié d’expositions personnelles importantes, notamment à The Institute of Contemporary Art de Boston (2012), au Santa Monica Museum of Art en Californie (2012), au Brooklyn Museum à New York (2012), et réalisé des projets spécifiques pour le On-Site, P.S.1/MoMA à New York (Le Déjeuner Sur l’Herbe: Les Trois Femmes Noires, 2010), Better Days (Volkshaus Art Basel, 2013 et Berlin, 2014), ainsi que Femme au Divan II, au Pavillon Bosio à Monaco (2014).
De prestigieuses expositions personnelles sont consacrées à Mickalene Thomas en 2016, notamment Muse : Mickalene Thomas – Photographs and tête-à-tête à l’Aperture Foundation (NY) et à l’American University Museum au Katzen Arts Center (Washington D.C), Mickalene Thomas: Mentors, Muses & Celebrities à l’Aspen Art Foundation (États-Unis) en 2016. Une exposition personnelle sera également présentée en 2017 au MOCA Grand (Los Angeles).
Son œuvre a rejoint d’importantes collections privées et publiques notamment aux États-Unis, au Japon et au Canada.
ELVAN ZABUNYAN, historienne de l’art contemporain et critique d’art, est professeure à l’Université Rennes 2. Ses recherches actuelles portent sur une généalogie des déplacements culturels depuis la période de l’esclavage et sur une redéfinition de l’histoire de l’art contemporain à travers les théories postcoloniales. Elle travaille aussi sur l’art et les théories féministes au tournant des années 1970.
Elle a publié Black is a color, une histoire de l’art africain américain (Dis Voir, 2004), Theresa Hak Kyung Cha – Berkeley – 1968 (Presses du réel, 2013), codirigé plusieurs livres et a écrit de nombreux articles dans des ouvrages collectifs, des catalogues d’exposition et des périodiques (notamment sur les artistes Louise Bourgeois, Martha Rosler, Adrian Piper, Lorna Simpson, Trinh T.Minh-ha, Renée Green, Rosemarie Trockel, Hannah Wilke, Martha Wilson…)