Réseau artcontemporainParis / Île-de-France

Du 01 - 02 au 17 - 05 - 2025

Les Avant-choses, Pré-histoire d’un lieu

Les avant-choses, Pré-histoire d’un lieu déploie une archive constituée entre 2020 et 2024 par les participants et participantes de l’atelier de recherche et de création

Lieux-passerelles, entours à l’ENSAPC. Durant ces 4 années, un groupe d’étudiant, d’étudiantes et d’enseignantes ont mené des réflexions et construit des archives autour de la cour de l’actuelle école et la parcelle de terre de la nouvelle école d’arts de Cergy avant son chantier. lls et elles se sont notamment intéressés aux passés (humains et non-humains) de la terre qui se prépare à accueillir le nouveau bâtiment de l’École National Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, à quelques centaines de mètres du bâtiment actuel. En effet, comment faire émerger l’histoire d’une parcelle jusqu’ici « délaissée » et soudainement investie d’une mission pour le futur d’une école d’art ? Simultanément, quelles traces garder de la vie qui occupe l’actuel bâtiment de l’école, et le jardin que les étudiant et étudiantes ont patiemment fait naître dans la cour ? Ces questions nécessaires, qui touchent à la vie et aux formes possibles de survivances, ont amené les étudiant et étudiantes et artistes de cette exposition à réfléchir au vocabulaire plastique de la trace et au potentiel performatif de l’archive. Cette exposition viendra aussi rendre compte d’un voyage à Portbou, en Espagne, sur les traces de Walter Benjamin et de son concept d’histoire, où les étudiant et les étudiantes ont constitué une archive commune et vivante de ces lieux peu observés et / ou en transformation.

À travers différentes expériences sensibles, les étudiants, étudiantes et artistes de ce projet ont procédé à une forme d’archéologie qui vient d’une part écrire la pré-histoire d’un lieu (celle de la future école d‘arts de Paris-Cergy) et d’autre part « honorer la mémoire des sans-noms » (Walter Benjamin, 1991). Ils et elles s’interrogent sur la manière d’archiver des choses qu’on ne nomme habituellement pas. À cela s’ajoute la difficulté d’un environnement en constante transformation qui efface les traces du passé. L’exposition au Centre d’art Ygrec – ENSAPC se présentera comme une structure modulable se constituant et s’agençant au fur et à mesure, accueillant soixante-quatre empreintes d’arbres, des photographies, des films, des pièces en terre, de pièces sonores et textuelles, des performances, des documents.

Sous la direction artistique de Alejandra Riera, Laurence Vidil, Samuel Garland et Nicolas Charbonnier.

Avec : Lorena Almario Rojas, Dylan Altamiranda, Emma Bougaeff, Paul Caillard, Lou Dalifard, Emma Fleury-Cancouet, Kwama Frigaux, Elias Galindo Lopez, Louise Gueguan, Myriam Houri, Lou-Pepita Iribarne-Carpentier, Soli Jeon, Yeongseo Jee, Shumeng Li, Gaëtane Martinot, Luciano Ortiz, Elea Roussel, Camille Simon Baudry, Greta Tessitore, Yu-Wen Wang.

Vernissage le 1er février de 18h à 21h