Du 03 - 05 au 02 - 07 - 2016
Comment bâtir un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard 2/3 :
Relativités
Vernissage mardi 3 mai à partir de 18h
Commissaires en résidence : Marie Koch et Vladimir Demoule
Avec : Pierre-Laurent Cassière, Maxime Damecour, Alix Desaubliaux, Malachi Farrell, Irene Fenara, Matthias Pasquet, Floriane Pochon & Alain Damasio, Daniel Spoerri, Édouard Sufrin, Flavien Théry.
Relativités propose une sélection d’artistes contemporains de tous horizons ; sculptures, vidéos, photographies et installations interactives dialoguent ensemble et nous montrent un temps désarticulé, hors de ses gonds.
Le temps est une notion fuyante, qui nous échappe. Pourtant, nous l’expérimentons tous les jours malgré nous et le mesurons depuis des millénaires. Mais plus cette mesure s’affine moins nous semblons le maîtriser.
La question du référentiel, qui nous permet de situer les événements grâce à trois coordonnées d’espace et une de temps, est centrale dans cette exposition. Elle interroge en premier lieu notre perception physique du temps et du mouvement induite par la lumière. Ainsi, les astronomes observent le passé au quotidien ; un témoignage amené jusqu’à nous et jusqu’à notre époque par la lumière émise à un instant T. Une pensée propice à l’imaginaire et aux spéculations futuristes. Mais elle interroge également la perception psychologique du temps. Cette dernière implique une notion de certitude sur ce que nous pensons réel et fondé à une époque donnée. Le temps psychologique, ressenti, s’il est relatif, dépend également du référentiel. Un référentiel qui n’est pas déterminé par des coordonnées mais par la conscience de l’observateur. Des notions qui questionnent notre mémoire partagée, privée, collective, sensorielle. Une mémoire vouée à la disparition sans intervention volontaire de notre part. Comment l’observer ? Comment l’immortaliser ? Comment la partager ? Et avec qui ?