Réseau artcontemporainParis / Île-de-France

Et après ? (exploitation formelle #1)
Maxime Thoreau

Tirage couleur sur papier Rives, 23 x 45 cm.

Point de départ à cette image, une forme architecturale, indéterminée dans sa fonction, mais pas dans son origine : cette ruine contemporaine est un des exemples d’une Corrèze grandement sylvicole. Familière à l’artiste car proche de son lieu de vie, cette entité l’intrigue depuis son installation dans la région. Jusqu’à présent, elle appartenait au registre des nombreuses formes inventoriées et mémorisées par le sculpteur. L’initiative Après impulse la concrétisation d’une intuition, laissant un temps d’exploration et de réflexion nécessaire à une rencontre avec la forme. La fonction originelle de cet édicule n’étant plus, celui-ci mute alors en un potentiel à exploiter : l’œuvre comme second souffle, l’œuvre comme nouvelle trajectoire pour une forme.

En découle le projet d’une nouvelle série où la sculpture passe par l’image, construite sous forme de diptyque. A la photographie d’objets repérés dans leur contexte, s’associe le dessin numérique du potentiel sculptural de cette forme trouvée. Pour ce premier diptyque, un socle s’esquisse, prêt à soutenir une œuvre dont l’échelle et les volumes lui feraient écho. Le présent et le futur s’unissent alors dans un dialogue formel où l’outil numérique devient le support à une pensée sans limite, un tout possible entre réalité et projection. De ces explorations, émergera un répertoire autonome d’images documentaires et virtuelles qui pourront également nourrir de prochaines productions.

Biographie

Diplômé de l’École nationale supérieure d’art de Bourges en 2015, il vit et travaille à Meymac (France). Il a participé à plusieurs programmes de résidence en France et à l’étranger ainsi qu’à des projets collectifs et personnels dont les plus récents se sont déroulés à Rennes en janvier et juin 2020 en lien avec le Bon accueil ou en juin 2019 pour l’inauguration du centre d’art Le Garage à Amboise. Lauréat de la Biennale de la jeune création 2014, Maxime Thoreau réalisa sa première exposition personnelle en 2015 à La Graineterie, centre d’art de la Ville de Houilles. Pour ce sculpteur, si le volume (et parfois même ses dimensions monumentales et in situ) environne sa réflexion, la question de la forme fait figure d’épicentre. D’une observation du réel, il compose un inventaire d’objets issus d’un monde technique et industriel où la production en série domine. L’artiste met de côté la fonctionnalité de ces objets pour en extraire un principe, un motif…, choisissant toujours l’unicité d’une production artisanale qui réinterprète la forme d’origine. Récemment le volume est mis à plat, la sculpture devient murale et le dessin apparaît, entre tracés et collages.

http://www.maxime-thoreau.com

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APRÈS > 30 cartes blanches confiées par TRAM à des artistes et auteur·e·s Point de départ à cette image, une forme architecturale, indéterminée dans sa fonction, mais pas dans son origine : cette ruine contemporaine est un des exemples d’une Corrèze grandement sylvicole. Familière à l’artiste car proche de son lieu de vie, cette entité l’intrigue depuis son installation dans la région. Jusqu’à présent, elle appartenait au registre des nombreuses formes inventoriées et mémorisées par le sculpteur. L’initiative Après impulse la concrétisation d’une intuition, laissant un temps d’exploration et de réflexion nécessaire à une rencontre avec la forme. La fonction originelle de cet édicule n'étant plus, celui-ci mute alors en un potentiel à exploiter : l'œuvre comme second souffle, l’œuvre comme nouvelle trajectoire pour une forme. En découle le projet d’une nouvelle série où la sculpture passe par l’image, construite sous forme de diptyque. À la photographie d’objets repérés dans leur contexte, s’associe le dessin numérique du potentiel sculptural de cette forme trouvée. Pour ce premier diptyque, un socle s’esquisse, prêt à soutenir une œuvre dont l’échelle et les volumes lui feraient écho. Le présent et le futur s’unissent alors dans un dialogue formel où l’outil numérique devient le support à une pensée sans limite, un tout possible entre réalité et projection. De ces explorations, émergera un répertoire autonome d’images documentaires et virtuelles qui pourront également nourrir de prochaines productions. Maxime Thoreau (@maximethoreau), Et après ? (exploitation formelle #1), La Graineterie, centre d'art de la ville de Houilles (78), Projet de soutien à la création «Après», TRAM Réseau art contemporain Paris / Île-de-France et diffusé dans The Art Newspaper en juillet 2020 @theartnewspaper.france #réseauTRAM #lagraineterie #maximethoreau #ProjetAprès #soutienàlacréation #artcontemporain

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APRÈS > 30 cartes blanches confiées par TRAM à des artistes et auteur·e·sPoint de départ à cette image, une forme…

Publiée par Tram Réseau art contemporain Paris / Ile-de-France sur Samedi 18 juillet 2020