Réseau artcontemporainParis / Île-de-France

La conquête des peines
Maxime Verdier

Parfois nos larmes nous engouffrent. Elles s’écoulent avec force ou langueur en formant de minuscules chemins sur nos joues.

On pourrait tout arrêter, se laisser tomber et puis, pourtant, on avance. On ne sait pas vraiment pourquoi mais on avance.

Peut-être parce que sans le noir, le blanc ne serait pas si éclatant.

On troque notre tristesse par quelque chose ressemblant à un vide où tout peut devenir. C’est comme un lieu où les pleurs ne noieraient plus, mais où elles irrigueraient un jardin d’espoirs et de rêves.

 

Biographie

Je m’appelle Maxime Verdier, je suis né le 16 Octobre 1991 à Dieppe et je vis à Paris et travaille à Romainville. J’ai fait mes études aux Beaux-Arts de Rouen pour ensuite entrer en cours d’études aux Beaux-Arts de Paris où j’ai obtenu mon DNSAP en 2017.

Ma pratique est pluridisciplinaire, elle oscille entre dessins aux crayons de couleurs, peintures à l’acrylique, mais aussi sculptures (en résine, en bois, en céramique, etc…) qui se développent dans des dispositifs installatifs.

Mon travail questionne cette idée de l’invisible et du refoulé. À partir de mes souvenirs et des mes anecdotes personnelles qui rapportent en chacun d’eux leur lot de sensations, d’émotions et de doutes, j’utilise cette matière biographique comme un savant fou qui viendrait la métamorphoser pour créer des fictions, des histoires mélangeant rêve et réalité, donnant à voir ce qu’il y a de caché au plus profond d’elles.

 

View this post on Instagram

APRÈS > 30 cartes blanches confiées par TRAM à des artistes et auteur·e·s Parfois nos larmes nous engouffrent dans un puits sans fond et sans lumière, s'écoulant tels de minuscules chemins translucides sur nos joues et pénétrant notre être d'humeurs amères et salines. Alors, on pourrait tout arrêter et se laisser tomber. Se dire que plus rien n'a d'intérêt ou de sens, et puis, pourtant, on avance. On ne sait pas vraiment pourquoi mais on avance. Peut-être parce que sans le noir, le blanc ne serait pas si éclatant. On troque notre tristesse contre quelque chose qui ressemble à un vide où tout peut advenir. C’est comme un lieu où les pleurs ne noieraient plus, où elles irrigueraient un oasis d’espoirs et de rêves. Maxime Verdier (@max.verdier), La conquête des peines, Beaux-Arts de Paris (@beauxartsparis ), Paris (6ème arrondissement), Projet de soutien à la création « Après », TRAM Réseau art contemporain Pairs / Île-de-France et diffusé dans The Art Newspaper en juillet 2020, avec la courtoisie de la @galerieasbenichou @theartnewspaper.france #réseauTRAM #beauxartsdeparis #maximeverdier #artcontemporain #projetaprès #soutienàlacréation

A post shared by Réseau Tram (@reseau_tram) on

APRÈS > 30 cartes blanches confiées par TRAM à des artistes et auteur·e·sParfois nos larmes nous engouffrent dans un…

Publiée par Tram Réseau art contemporain Paris / Ile-de-France sur Jeudi 2 juillet 2020