Réseau artcontemporainParis / Île-de-France

L’invention de l’écriture
Nelly Maurel

Huile sur bois 24,5*18,5 cm

Courant après une bête ou pressant contre une paroi une braise, l’homme des cavernes fut moderne de son temps. D’après les chercheurs spécialisés, cet homme, peut-être une femme, a inventé l’écriture, non pas pour écrire mais pour compter. Les premières traces, les premières notes étaient des aide-mémoire, des pense-bêtes pour mémoriser, pour désigner, pour dessiner des dettes. Des pense-dettes. Le radin des cavernes était né, ancêtre de notre constante modernité.

Après quoi, après tout, après vous, après-rasage, après lavage, après-guerre, venez après les fêtes, venez cet après midi d’un faune, l’après 11 septembre, l’après 11 mai, d’après elle, d’après son mari, d’après une histoire vraie, après l’invention du feu, après l’invention du couvre-feu. Après moi, le déluge. Après le calme, la tempête. Après la mort, le médecin. Après la pluie, le beau temps.

Après est une préposition ou un adverbe, le mot vient du latin ad pressum qui signifie : pressé contre. La première occurrence se trouve dans La chanson de Roland : Tantost mesire Yvains s’en part, Et li leons tousjours aprés. 

http://leslaboratoires.org/projet/apres/apres

Biographie

Nelly Maurel est née en 1974 à Toulouse, ville qui la destine à une carrière scientifique, qu’elle lâche aussitôt pour l’école d’architecture, qu’elle quitte très vite pour entamer des études de bande dessinée à l’école des beaux arts d’Angoulême, discipline qu’elle abandonne illico pour s’adonner aux arts plastiques dans la même école, qu’elle délaisse sur-le-champ pour des études d’illustration puis de vidéo à l’école nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, qu’instantanément elle laisse de côté s’apercevant que seule la musique est digne d’intérêt, le temps de comprendre, séance tenante, que la poésie mérite toute son attention. Depuis, essayant de ne rien oublier d’arrêter, elle écoute la radio, elle publie des textes, fait des lectures, dessine, peint, participe à des expositions, compose de la musique et des chansons et remplit des carnets de dessins et de pensées.

 

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APRÈS > 30 cartes blanches confiées par TRAM à des artistes et auteur·e·s Courant après une bête ou pressant contre une paroi une braise, l’homme des cavernes fut moderne de son temps. D’après les chercheurs spécialisés, cet homme, peut-être une femme, a inventé l’écriture, non pas pour écrire mais pour compter. Les premières traces, les premières notes étaient des aide-mémoire, des pense-bêtes pour mémoriser, pour désigner, pour dessiner des dettes. Des pense-dettes. Le radin des cavernes était né, ancêtre de notre constante modernité. Après quoi, après tout, après vous, après-rasage, après lavage, après-guerre, venez après les fêtes, venez cet après midi d'un faune, l’après 11 septembre, l’après 11 mai, d’après elle, d’après son mari, d'après une histoire vraie, après l’invention du feu, après l’invention du couvre-feu. Après moi, le déluge. Après le calme, la tempête. Après la mort, le médecin. Après la pluie, le beau temps. Après est une préposition ou un adverbe, le mot vient du latin ad pressum qui signifie : pressé contre. La première occurrence se trouve dans La chanson de Roland : Tantost mesire Yvains s’en part, Et li leons tousjours aprés. Nelly Maurel (@nm.nellymaurel), L’invention de l’écriture, Les Laboratoires d'Aubervilliers (@les_laboratoires), Aubervilliers (93 @ville.aubervilliers), Projet de soutien à la création « Après », TRAM Réseau art contemporain Paris / Île-de-France et diffusé dans The Art Newspaper France en juillet 2020 @theartnewspaper.france #réseauTRAM #leslaboratoiresdaubervilliers #nellymaurel #soutienàlacréation #projetAprès

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APRÈS > 30 cartes blanches confiées par TRAM à des artistes et auteur·e·sCourant après une bête ou pressant contre une…

Publiée par Tram Réseau art contemporain Paris / Ile-de-France sur Lundi 20 juillet 2020