RandoTram 20 mai 2017
Au mois de mai, voici une nouvelle balade RandoTram qui démarre au Musée d’Art moderne de la ville de Paris pour terminer au salon de Montrouge, et entre les deux différentes étapes au cimetière de Passy, au bois de Boulogne et à Boulogne-Billancourt.
Parcours en partenariat avec le 62ème Salon de Montrouge.
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
Medusa – Bijoux et tabous
Commissariat: Anne Dressen
En collaboration avec Michèle Heuzé et Benjamin Lignel, conseillers scientifiques
Tout comme le visage de Méduse dans la mythologie grecque, le bijou attire et trouble celui qui le conçoit, le regarde ou le porte. Objet au statut ambigu, à mi-chemin entre parure et sculpture, il reste l’une des formes d’expression artistique les plus anciennes et universelles bien qu’il ne soit pas nécessairement considéré comme une œuvre d’art. Il est en effet souvent perçu comme trop près du corps, trop féminin, précieux, ornemental, ou primitif.
Mais il doit aux artistes d’avant-garde et aux créateurs contemporains d’avoir été réinventé, transformé et éloigné de ses propres traditions.
Dans la continuité des expositions collectives et transversales du musée, comme « L’Hiver de l’Amour », « Playback », « Decorum », MEDUSA entend interroger les frontières traditionnelles de l’art, en reconsidérant, avec la complicité des artistes, les questions de l’artisanat, du décoratif, de la mode, de la culture pop.
L’exposition réunit plus de 400 bijoux : réalisés par des artistes (Anni Albers, Man Ray, Meret Oppenheim, Alexander Calder, Louise Bourgeois, Lucio Fontana, Niki de Saint Phalle, Fabrice Gygi, Thomas Hirschhorn, Danny McDonald, Sylvie Auvray…), des bijoutiers d’avant-garde et de designers (René Lalique, Suzanne Belperron, Line Vautrin, Art Smith, Tony Duquette, Bless, Nervous System…), mais aussi des bijoutiers contemporains (Gijs Bakker, Otto Künzli, Karl Fristch, Dorothea Prühl, Seulgi Kwon, Sophie Hanagarth…) ou encore des joailliers (Cartier, Victoire de Castellane, Van Cleef & Arpels, Buccellati…), ainsi que des pièces anonymes, plus anciennes ou non-occidentales (de la Préhistoire, du Moyen-Age, des bijoux amérindiens, du punk et du rap au bijou fantaisie…). […]
62ème Salon de Montrouge
La 62e édition du Salon de Montrouge s’inscrit dans le profond renouvellement initié en 2016 sous la direction artistique d’Ami Barak, l’un des catalyseurs les plus actifs de la scène artistique contemporaine et de Marie Gautier, co-directrice artistique.
Sur les 1500 m2 du Beffroi, photographies, sculptures, dessins, vidéos et installations se révèlent au grand public au sein d’une véritable exposition collective via 4 grands chapitres, un parti-pris impulsé par le regard curatorial d’Ami Barak et de Marie Gautier. Le 62e Salon de Montrouge consistera ainsi en une véritable cartographie de la jeune création contemporaine, dans une scénographie à la fois sophistiquée et élégante de Ramy Fischler et Vincent Le Bourdon, et une identité visuelle entièrement conçue par les jeunes graphistes Camille Baudelaire et Jérémie Harper.
Les 53 artistes de la sélection 2017, venus de France, de Belgique, d’Espagne, du Royaume-Uni, mais aussi du Brésil, du Togo, de Colombie, du Maroc, de Russie, de Corée du Sud et de Chine, ont été sélectionnés par Ami Barak et Marie Gautier, aidés d’un comité composé de personnalités de l’art contemporain. Ils seront soumis aux regards expérimentés d’un jury présidé par Bernard Blistène, directeur du Musée National d’Art Moderne, qui leur remettra, lors du vernissage le 26 avril prochain, les prix du Salon de Montrouge.
« Pour ce 62e salon, nous souhaitons que cette nouvelle édition assure et prolonge l’approche curatoriale développée en 2016. Elle prendra une fois encore la forme d’une exposition visant à éclairer et mettre en perspective les grandes tendances de la scène émergente.
Toutes les pratiques seront mises à l’honneur, de la peinture à l’installation en passant par la sculpture, la photographie ou la vidéo, sans oublier la performance, comme un véritable métissage de l’art en train de se faire.
53 artistes seront à découvrir, autant de regards sur notre monde en mutation, sur celui à venir que sur l’édification de nos identités multiples. » Ami Barak & Marie Gautier, directeurs artistiques