Réseau artcontemporainParis / Île-de-France

TaxiTram du samedi 17 octobre 2020

Pour ce premier parcours automnal et après une longue pause liée à la situation sanitaire, nous sommes ravis de vous proposer un TaxiTram riche en rencontres et découvertes artistiques (et bien évidemment, masquées et dans le respect des mesures de distanciations sociales).

Depuis Paris et la place d’Italie (13e) nous partirons en autocar vers la ville de Vitry-sur-Seine (94) et sa galerie municipale Jean-Collet où nous accueillera Catherine Viollet, artiste et ancienne directrice de l’espace d’art pour une visite de son exposition personnelle, Circulations.

À l’issue de cette rencontre, nous rejoindrons toujours en autocar, Malakoff (92) et la maison des arts, centre d’art contemporain pour la visite de l’exposition picturalité(s) en compagnie de sa commissaire et directrice du centre d’art, Aude Cartier. Suite à cette visite, nous serons conviés à nous rendre à la supérette, résidence de la maison des arts située sur la même commune dans le quartier sud de Stalingrad pour y rencontrer le collectif d’artistes W, basés à Pantin mais en résidence depuis juillet 2020 à Malakoff.

 

> Galerie municipale Jean-Collet :
Catherine Viollet, Circulations
Exposition personnelle de Catherine Viollet, artiste invitée à investir à son tour l’espace de la Galerie qu’elle a dirigé pendant 22 ans. Qu’en est-il pour une artiste de cet aller-retour entre son œuvre, ce lieu et la mémoire vive des rencontres avec les créateurs invités au fil du temps ? Accompagnée par le commissariat de Françoise Docquiert, l’artiste tire un fil entre ses œuvres de différentes périodes et celles de cinq invités en résonance : Iroise Doublet, Bernard Quesniaux, Alexandra Sá, Marine Wallon et Myung-Ok Han. L’exposition revient sur l’idée de geste et de mouvement qui irrigue son travail, tout particulièrement dans son rapport à la matérialité du support sans cesse questionné. Son travail s’articule autour de la notion de dé-liaison. Chaque élément constitutif du tableau contient sa propre vie et laisse une ouverture où l’air peut circuler. Cette attraction pour l’air l’a amenée à scruter les cartographies météorologiques et à s’inspirer du texte Les météores de Descartes.

 

> maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff :
picturalité(s)
Avec : Sylvain Azam, Amélie Bertrand, Émilie Brout & Maxime Marion, Terencio González, Maude Maris et Agnès Thurnauer, sur une proposition d’Aude Cartier.
Pour inaugurer la nouvelle saison, picturalité(s) rassemble sept auteur·e·s, dont un duo, dans une exposition qui témoigne de l’attention du centre d’art depuis sa création, pour la vivacité et la diversité des pratiques picturales actuelles. Au sein de cette époque dense marquée par un rythme ininterrompu dans notre société soumise à la performance, l’exposition s’articule autour de constats et d’envies. Elle veut offrir un échappatoire temporaire en proposant un espace de contemplation et d’observation, un temps où l’imagination et la rêverie peuvent reprendre leur place. En ce sens, plutôt que de participer à de nouvelles commandes, elle s’appuie sur « ce qui existe déjà ». Les ateliers d’artistes sont ainsi pensés comme des réserves d’œuvres et c’est toute une production dormante que picturalité(s) souhaite réveiller.

 

> la supérette, résidence :
Collectif W
Pour sa seconde résidence, la supérette accueille le collectif W du 2 juillet au 2 décembre 2020. Créé à Pantin en 2010, W est un artist run-space à l’identité multiple : lieu de travail, de rencontre et de diffusion de l’art. Pour cette résidence, sept de ses membres s’installent à la supérette pour y développer un projet dont le format interroge celui d’une artothèque : Sylvain Azam, Ana Braga, Judith Espinas, Céline Notheaux, Catherine Radosa, Laure Wauters, Giuliana Zefferi, ainsi qu’une membre invitée : Martha Salimbeni. La collection de l’artothèque W regroupe leur travail et celui de 10 autres artistes, rassemblant environ 200 œuvres disponibles au prêt. Dès le 28 septembre, chacun·e peut emprunter une œuvre pour l’installer chez lui·elle jusqu’au 2 décembre, avec l’accompagnement d’un·e artiste.