Réseau artcontemporainParis / Île-de-France

Du 26 - 11 - 2021 au 20 - 03 - 2022

Saison
Six continents ou plus

Expositions : 

  • Ubuntu, un rêve lucide / Commissaire : Marie-Ann Yemsi

(du 26/11/2021 au 20/02/2022)

  • Sarah Maldoror : Cinéma Tricontinental / Commissaires​ : Cédric Fauq, François Piron 

(du 26/11/2021 au 20/03/2022)

  • Maxwell Alexandre, « New Power » / Commissaire : Hugo Vitrani

(du 26/11/2021 au 20/03/2022)

  • Aïda Bruyère, « Never Again » / Commissaire : Adélaïde Blanc

(du 26/11/2021 au 20/02/2022)

  • Jonathan Jones, « sans titre (territoire originel) » / Commissaires : Daria de Beauvais, Alexie Glass-Kantor, Michelle Newton

(du 26/11/2021 au 20/02/2022)

  • Jay Ramier, « Keep the fire burning (gadé difé limé) / CommissaireHugo Vitrani

(du 26/11/2021 au 20/03/2022)

Lors de cette saison Six continents ou plus, le Palais de Tokyo donne la parole à des artistes qui font passer des frontières et redonnent leur puissance d’agir à des idées, des formes, des cultures plus itinérantes qu’enracinées. Au sein d’espaces de conflits, passés et présents, ils et elles réclament l’égalité et l’échange comme principes vitaux.

En écho aux appels d’Ubuntu, un rêve lucide – appels à la révolte, mais aussi à la réparation, les six expositions mettent en valeur des imaginaires artistiques ancrés dans un monde qui n’a définitivement plus de centre. Ce décentrement n’occulte pas l’histoire : les récits de libération et d’émancipation, tout comme ceux de l’histoire violente des spoliations et des corps déplacés, accompagnent les diasporas.

Jonathan Jones propose de nouvelles formes de réciprocité et de restitution à partir de spécimens rapportés d’Australie par l’expédition Baudin ; Maxwell Alexandre appelle à occuper les territoires du monde de l’art ; Aïda Bruyère et Jay Ramier évoquent l’hybridation des cultures musicales comme émancipation d’identités et de représentations en mouvement. Le cinéma de Sarah Maldoror

raconte quant à lui les libérations décoloniales, par la parole des poètes et dans le quotidien des luttes.

Au-delà de leur poésie singulière, ces artistes partagent des imaginaires non plus nationaux mais bien continentaux, dont le déplacement tectonique est irréversible.