04 - 05 - 2024, 14:00
Terre, air, feu
Maxime Rossi
Acte I
L’artiste français Maxime Rossi est invité par les membres du comité de co-direction artistique à imaginer une œuvre ludique, poétique et participative. Il signe Terre, air, feu, un opéra synesthésique en 4 actes.
Terre, air, feu : Acte I
Samedi 4 mai à Sèvres – Manufacture et Musée nationaux
Maxime Rossi imagine l’acte I de Terre, air, feu comme une cérémonie où se rencontrent batucada, chanteuses lyriques, montgolfière et smoothie à la betterave. Si la parade de batucada, composée de joueurs et joueuses de tous âges et origines, nous invite à célébrer la diversité, l’inclusion et la joie au rythme syncopé des percussions, le smoothie vitaliste chanté promet un voyage étonnant, en utilisant les sons familiers de la cuisine comme matériau artistique d’une boisson à base de betterave, spécialement composée pour éveiller les sens. Une recette dans laquelle chaque son est conçu pour évoquer des textures et des formes, avec des chanteuses qui interprètent les ingrédients et des performeurs vêtus de costumes.
« Terre, air, feu conçu en quatre temps forts de mai à septembre, relie les programmations spécifiques de chaque lieu par une joute ludique et poétique, hommage à la culture du sport et de la fête.
Terre, air, feu place le spectateur au centre de différents scénarios, parmi lesquels l’invention d’un quatorzième lieu, une montgolfière itinérante, symbole de voyage, de découverte et de créativité. À la fois repère visuel dans le paysage et espace d’exploration où les visiteurs et visiteuses peuvent contribuer à la réalisation d’une oeuvre collective, cette montgolfière cloud hopper se déplace de lieu en lieu comme un trait d’union, faisant aussi écho aux ballons qui ponctuaient le ciel parisien lors des Jeux Olympiques de Paris en 1924.
Cet opéra sensoriel, voire synesthésique, vise à créer un espace d’échange où les spectateurs et spectatrices peuvent contribuer à la construction collective d’un récit. Il offre une approche sensible aux réflexions sur la capacité à établir de nouveaux liens narratifs, où l’environnement sonore, les décors et objets, les costumes et lumières, sont élaborés afin de créer une expérience dépaysante et immersive.
Chef d’orchestre de cette composition luxuriante, Maxime Rossi sème des poèmes et récolte des fruits qui chantent. À nous d’en manger » – Vittoria Matarrese, critique et commissaire indépendante