15 - 09 - 2024, 16:00
Terre, air, feu
Maxime Rossi
Acte IV
L’artiste français Maxime Rossi est invité par les membres du comité de co-direction artistique à imaginer une œuvre ludique, poétique et participative. Il signe Terre, air, feu, un opéra synesthésique en 4 actes.
Terre, air, feu : Acte IV
Dimanche 15 septembre à Gentilly — Le Générateur
Maxime Rossi imagine, pour la clôture de La Métropolitaine, un spectacle de Boccia. L’artiste propose à des athlètes d’interagir avec un métallophone, instrument de la famille des percussions.
Autour d’eux, six musiciens percussionnistes : en plus de frapper les plaques métalliques avec des maillets, il faudra lancer et entrechoquer des boccie, sortes de boules de pétanque en cuir, pour obtenir des sons. Sur une partition quasi mathématique, ouverte et collaborative, les sportifs se font musiciens et la compétition devient concert.
« Terre, air, feu conçu en quatre temps forts de mai à septembre, relie les programmations spécifiques de chaque lieu par une joute ludique et poétique, hommage à la culture du sport et de la fête.
Terre, air, feu place le spectateur au centre de différents scénarios, parmi lesquels l’invention d’un quatorzième lieu, une montgolfière itinérante, symbole de voyage, de découverte et de créativité. À la fois repère visuel dans le paysage et espace d’exploration où les visiteurs et visiteuses peuvent contribuer à la réalisation d’une oeuvre collective, cette montgolfière cloud hopper se déplace de lieu en lieu comme un trait d’union, faisant aussi écho aux ballons qui ponctuaient le ciel parisien lors des Jeux Olympiques de Paris en 1924.
Cet opéra sensoriel, voire synesthésique, vise à créer un espace d’échange où les spectateurs et spectatrices peuvent contribuer à la construction collective d’un récit. Il offre une approche sensible aux réflexions sur la capacité à établir de nouveaux liens narratifs, où l’environnement sonore, les décors et objets, les costumes et lumières, sont élaborés afin de créer une expérience dépaysante et immersive.
Chef d’orchestre de cette composition luxuriante, Maxime Rossi sème des poèmes et récolte des fruits qui chantent. À nous d’en manger »
– Vittoria Matarrese, critique et commissaire indépendante