Réseau artcontemporainParis / Île-de-France

RandoTram – samedi 11 juin 2022

Galerie municipale Jean-Collet (94)
Cosmogonias

> Visite avec le commissaire d’exposition et directeur du centre d’art, Daniel Purroy

Le volet #2 du cycle d’expositions La Construction du Champ se développe cette année en trois temps : saisir, agencer et réintégrer.
Après La Matière du Monde, la Galerie municipale Jean-Collet présente Cosmogonias. Dans cette exposition, les artistes créent de nouveaux récits du monde. Ils réarticulent les narrations du possible, ouvrent des chemins et réactualisent les liens entre la matière et le vivant. Des énergies traversent et relient « l’autre »; le désir et l’esprit mettent en relation des parties du réel jusqu’alors séparées, élargissant le champ du vivant et développant des écosystèmes. D’une soupe primitive, les mondes s’agencent, se tissent; les fils de chaîne et la trame du vivant sont à l’ouvrage. Dans les ateliers du vivant, les esquisses de nouveaux projets se dessinent.

Centre Wallonie-Bruxelles⎜Paris (4ème) 
Les heures sauvages, Nef des marges dans l’ombre des certitudes

> Visite guidée avec Stéphanie Pécourt, commissaire et directrice du centre d’art

« Dès la mi-juin, les espaces physiques du Centre seront fermés pour une période de quelque 8 mois. Sa programmation qui d’ores et déjà se déploie en Hors-Les-Murs et en Cyberespace sera concentrée sur ces territoires pendant cette période. Les Heures Sauvages sont la dernière programmation transdisciplinaire in-situ avant le désamarrage de notre vaisseau.
Ces Heures cacophoniques – 8 jours au total – constituent une sorte de synthèse, de climax des chantiers et laboratoires engagés par le Centre depuis 3 saisons. La programmation est à l’image de celles développées depuis les dernières saisons, saturées de sens, de directions, délibérément irréductible à un dénominateur commun.
Ces heures poursuivent la même ambition que les heures qui les précèdent depuis les saisons égrainées, celle de troubler plus que d’éclairer prescriptivement, celle de faire du Centre un espace désanctuarisé, expurgé de velléités mandariniques, un lieu périphérique, d’aucune vocation normative.
De la sonde sonore, à l’exploration de narrations théâtrales, chorégraphiques et sémantiques nouvelles, en passant par des projections de films d’artistes et des conférences et performances, notre vœu est que ces Heures soient arpentées comme autant de territoires fractals échappant aux cartographies établies.
Le manifeste de Saison rédigé en janvier se termine par les mêmes mots que ceux qui qualifient les Heures Sauvages : nef des marges dans l’ombre des certitudes… »

Randonnée d’environ 11km entre les étapes de cette RandoTram (environ 2h30 de marche)