Du 02 au 26 - 06 - 2021
Prendre Position
Gladys Bourdon
Vernissage le mercredi 2 juin à partir de 14h.
Intriguée par l’infiniment grand et l’infiniment petit, par des matières, des textures, Gladys Bourdon est à l’affût de toute curieuse banalité.
Elle interroge notre perception du réel à travers son travail de dessin, ses créations en images de synthèse et ses installations. Les données visuelles scientifiques sont fréquemment utilisées comme matériaux de base afin de développer ses projets. Elle présente ces derniers via des expositions et partage ses questionnements avec le public dans les écoles, les musées, les associations, etc.
Gladys Bourdon est artiste plasticienne née à Reims en 1989. Elle a étudié le design graphique à l’École Estienne à Paris, au Lycée Charles de Gaulle à Chaumont, à la Royal Academy of Art à La Haye et à l’Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon.
Elle a récemment collaboré avec le Musée des Beaux-arts de Reims, la Saline Royale d’Arc-et-Senans, les Ateliers Médicis, le Centre Pompidou-Metz, le Syndicat Potentiel, le Palais du Tau, etc.
L’exposition Prendre Position
Deux images sont à l’origine de ce projet. L’une est une vue microscopique réalisée grâce au rover Spirit sur un rocher martien appelé GongGong, tandis que l’autre est une vue d’un détail du satellite de Jupiter, Io, prise par Galileo.
De par la lecture conjointe de deux images à deux échelles différentes, astronomique et microscopique, « Prendre position » est une invitation à interroger notre perception du réel. En révélant les dimensions sous-jacentes de ces données visuelles scientifiques, nous sommes appelés à adopter de nouveaux points de vue.
Les hypothèses plastiques que Gladys Bourdon propose sont développées grâce à un dispositif généralisable prenant la forme, dans son cas, d’un long processus de création.
Sera ainsi présenté à Immanence, six dessins, six installations, ainsi que des impressions et des vidéos résultant de ses recherches, dont le travail de superposition et de juxtaposition laisse au spectateur une sensation d’infini et de vertige.
L’artiste a choisi ici, le cercle comme cadre ; cadre à la fois d’observation à la lunette astronomique ou au microscope mais aussi cadre comme limite de ses réalisations. Une volonté de proposer le regard d’un monde s’ouvrant sur du hors-norme, du hors-forme, sans référence immédiate.
Le projet a été initié en 2019 dans le cadre d’une aide à l’émergence financée par la région Grand Est et parrainée par le Syndicat Potentiel implanté à Strasbourg. La recherche plastique et la production des œuvres ont débuté en janvier 2020 et se sont étalées sur une période d’un an et demi.
Certaines pièces ont été réalisées dans le fablab de Saint-Ex, Culture Numérique à Reims dont elle a pu bénéficier de leur expertise et de leur soutien financier.