19 - 02 - 2016, 10:00
Stéphane Calais
À l'invitation de Sacre
Salle de Conférences
Stéphane Calais revendique un côté touche-à-tout et des influences variées. « Il existe plusieurs champs dans mon travail : les dessins classiques, les dessins muraux, les objets et les installations. Chaque discipline fait partie d’un tout », affirme-t-il. Il revisite les contes, les légendes et les icônes populaires et les mêlent à un univers qui fait coexister abstraction et figuration. « Depuis 1992, Stéphane Calais utilise des techniques diverses qu’il détourne de leurs fonctions habituelles. Le dessin devient monumental, la sculpture, fragile, la peinture apparemment désinvolte. Son travail sauve de l’indifférence les formes désavouées de l’esthétique : illustrations, objets kitsch, dessins d’humour, objets de rebut et autres sont manipulés, transformés jusqu’à ce que surgisse leur essence de fétiche. Il ne décrit pas une réalité de surface mais restitue au contraire une aura au visible. » Karen de Loisy
« Le côté « atypique » qui m’est accolé m’a longtemps surpris », affirme Stéphane Calais. « Je n’envisage les pièces que d’une façon efficace par rapport à mes engagements. Naturellement le dessin, mon outil premier, me permet de naviguer dans les différents champs qu’il traverse : c’est-à-dire tous. Les questions qui se posent ensuite en fonction des médiums utilisés (peinture, dessins muraux, collages d’objets ou d’images… ), sont des questions classiques, mais c’est dans leur réunion, leur proximité que se jouent des tensions, des ellipses ou des raccourcis. »