Réseau artcontemporainParis / Île-de-France

Du 19 - 11 - 2016 au 22 - 01 - 2017

JUMP

Vernissage & Inauguration officielle du nouveau projet, le samedi 19 novembre à 17h & 18h30
Fermeture du 24.12.16 au 02.01.17 inclus

Commissaire : Céline Poulin

Dispositif spatial : Jean-Pascal Flavien

Avec : Julie Béna, Jean-Luc Blanc, Aleksandra Domanović, Zackary Drucker, Jean-Pascal Flavien, Christophe Lemaitre, Géraldine Longueville, Teresa Margolles, Fabio Morais, Christodoulos Panayiotou, Sean Raspet, Dennis Rudolph, The Big Conversation Space, Agnès Violeau.

Le saut (JUMP) est le passage d’un plan à l’autre, d’une subjectivité à l’autre, de l’objet vers son usage possible (ou non).

JUMP, dispositif spatial conçu par l’artiste Jean-Pascal Flavien, relie deux faces d’une entité — les locaux du centre d’art et son espace numérique, leur propose une traduction réciproque et incertaine. Il y autant de types de sauts qu’il y a de combinaisons d’éléments possibles.

Les œuvres des artistes invités à habiter le dispositif jouent de l’ambiguïté de leur statut : objets de liens ou de conflits, artefacts intimes ou utilitaires, formes ambivalentes ou passages entre différentes réalités. JUMP expérimente la manière dont les œuvres fonctionnent, travaillent au quotidien, cherchent une redéfinition des catégories et usages traditionnels, brouillent radicalement ou subrepticement le « bon sens ». Mutant pendant toute la durée de l’exposition, JUMP réfléchit l’usage de l’espace et met en perspec- tive l’identité mouvante du lieu.

JUMP est le mouvement d’ouverture des « Chants de distorsion ». L’expression « champ de distorsion » émerge pour désigner la puissance charismatique de Steve Jobs, co-fondateur d’Apple, réussissant à influencer les plus rétifs de ses collaborateurs. Un champ magnétique semble déformer la perception de quiconque l’approche, modification de la réalité toujours dans l’intérêt de son émetteur. Si le fonctionnement d’une œuvre peut s’y apparenter, certaines ont ceci de particulier que leurs langues ne se bornent pas à l’émission, que leurs chants se construisent dans la relation même qui les relie aux récepteurs, à l’autre.